Après l'épisode cauchemardesque du rendement de production de ses X800 XT Platinum, ATI avait décidé de passer à une nouvelle révision de son VPU, en passant du R420 (X800) au R480 (X850), dont la production devait être plus efficace et abondante.
Aujourd'hui, le consommateur ne voit guère plus de X850 que de X800 en son temps. ATI semble, ici aussi, avoir quelques problèmes de rendement à la sortie d'usine, et les cartes graphiques haut de gamme du principal concurrent de nVidia commencent à se faire lourdement désirer.
Une grosse partie de la production de X850 passe directement chez Dell pour équiper les plus gros modèles de PC de la marque, qui monopolisent la majorité de la production du haut de gamme d'ATI. Chez les revendeurs, la carte est rare, et les stocks restent quasi-inexistants.
Le R481, qui va équiper les versions AGP des X850, va lui-aussi souffrir des mêmes carences de productions, car il est basé sur la même architecture (AGP en natif). Seules les X850 Pro, qui ne sont équipées que de 12 pipelines, contre 16 pour les X850 XT et XT PE, semblent être plus largement disponibles, mais le vrai haut de gamme d'ATI s'enlise dans la rareté.
Les raisons ? ATI semble avoir été un peu trop optimiste sur les cadences standards de ses cartes. La fréquence du VPU étant par défaut très haute, environ 100 à 150 Mhz de plus que les 6800 de nVidia, les rendements sont forcément plus serrés. De plus il serait difficile d'obtenir 16 pixels pipelines fonctionnels, serrant alors un peu plus les rendements de production.
ATI prépare néanmoins un R520 prometteur, qu'il faudra certainement espérer plus disponible que puissant...